Plan

Chargement...

Figures

Chargement...
Couverture fascicule

Les statuettes de bois de l'épave Planier 1 à Marseille

[article]

Année 1984 4 pp. 53-73
doc-ctrl/global/pdfdoc-ctrl/global/pdf
doc-ctrl/global/textdoc-ctrl/global/textdoc-ctrl/global/imagedoc-ctrl/global/imagedoc-ctrl/global/zoom-indoc-ctrl/global/zoom-indoc-ctrl/global/zoom-outdoc-ctrl/global/zoom-outdoc-ctrl/global/bookmarkdoc-ctrl/global/bookmarkdoc-ctrl/global/resetdoc-ctrl/global/reset
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
Page 53

LES STATUETTES DE BOIS DE L'ÉPAVE PLANIER 1 À MARSEILLE

par Michel L'HOUR

Le 22 octobre 1981, un plongeur de Sausset-les-Pins, M. G. Fabiani, déclarait auprès de l'Administrateur des Affaires maritimes de Marseille, la découverte des « vestiges de deux petites statuettes de bois en mauvais état ».

Sitôt trouvées, ces deux sculptures furent apportées par leur inventeur au Fort Saint- Jean où elles furent immédiatement réimmergées puis conservées plus d'un an dans un bain d'eau douce et de formol périodiquement renouvelé. Les deux statuettes ont été confiées en 1983 au Centre d'étude et de traitement des bois gorgés d'eau de Grenoble où elles seront consolidées par imprégnation d'une résine styrène-polyester, polymérisée par irradiation gamma.

Lors de leur dépôt au Fort Saint- Jean, M. G. Fabiani avait convenu que les deux statuettes provenaient d'un gisement homogène régulièrement déclaré en mai 1955 par M. L. Giordano, H. Portail et G. Beuchat et connu depuis sous le nom d'épave Planier 1 x.

Cette épave, l'une des premières déclarées dans le golfe de Marseille, repose par trente-deux mètres de fond sur la côte occidentale de l'île de Planier; elle se trouve à moins de 40 mètres du récif, sur un fond de sable coquillier parsemé de roches isolées.

Comme la quasi-totalité des sites sous-marins, l'épave Planier 1 fut, dès sa découverte, soumise à un pillage intensif par les collectionneurs clandestins. Dans les années 60 le pillage connut, semble-t-il, un certain répit, mais il reprit de plus belle en février 1970 lorsque le cargo marocain « Chaouen » fit naufrage sur les lieux mêmes du gisement antique, remettant à la mode une plongée dont chacun s'était peu à peu lassé. Au cours de l'automne 1981, lors d'une tempête, l'étrave du Chaouen, encore coincée dans les rochers, s'est soudainement brisée; en glissant sur le fond la carène du cargo déplaça en un instant plusieurs tonnes de sédiment. C'est sans doute à cet étonnant concours de circonstances que l'on doit la découverte par M. Fabiani, au lendemain de cette tempête, contre le flanc même de l'épave moderne, des deux fragiles statuettes de bois émergeant du sable.

A la suite de cette découverte une plongée de contrôle fut programmée par la Direction des Recherches archéologiques sous-marines le 13 novembre 1981, au cours de laquelle furent retrouvés trois cols et deux fonds d'amphores ainsi que quelques fragments significatifs de céramique aretine. Ainsi, en dépit d'un pillage éhonté, l'examen des éléments céramiques anciennement déclarés et de ceux découverts en novembre 1981, permet de se faire une idée somme toute assez précise tant de la cargaison que de la datation de l'épave.

1. F. Benoit, Amphores des épaves de Provence, dans G allia, XIV, 1956, p. 26-27 et p. 24, fig. 1, n°6-7; Typologie et épigraphie amphonques : les marques de Sestius, dans Revue d'Etudes Ligures, XXIII, 1957, p. 256-258 avec fig. 8.

doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw